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J13 : Muang Khua- Muang Nuoy-Niong Khiaw, 100 km fluvial- 500m à moto :
Comme hier c’est le souk avec les autorités fluviales, ils n’ont que deux bateaux au départ, notre « réservation » ne sert à rien, nous sommes une palanquée de touristes. Nous avons de nouveau longuement insisté pour embarquer les motos. Nous payons moins cher qu’y hier et sommes contents de partir même si c’est un peu l’arnaque, ils nous font payer le prix de deux passagers par moto.
Les noms français sont trop longs.
Nous sommes une dizaine de touristes, deux motos et un vélo dans l’embarcation. Nous discutons avec tous pour savoir s’ils sont d’accord pour un arrêt touristique à Muang Nuoy puis parlementons avec le pilote, c’est OK.
Chercheurs d'or.
Nous naviguons sur la Nam Ou, les eaux sont plus calmes, la vallée s’élargi, les berges sont plus peuplées, pêcheurs, chercheurs d’or, belle végétation et plus de cultures. Le paysage devient plus grandiose avec des montagnes karstiques.
Sur la Nam Ou.
Comme entendu, arrêt à Muang Nuoy, village développé par le tourisme, nombreux hébergements, restaurants, ambiance cool dans un environnement paisible et majestueux. En principe on accède ici en bateau depuis Niong Khiaw, pas de voiture, la grande rue et tout le village sont piétons.
Muang Nuoy.
Muang Nuoy, la rue pricipale.
Cathy est suivie.
Embarquement, nous arrivons rapidement à Niong Khiaw en une heure de navigation. Le pilote débarque la plupart des touristes en bas du grand escalier sur la rive droite. Nous restons avec le cycliste allemand et des étudiantes françaises pour débarquer sur la rive gauche à l’endroit repéré la semaine dernière
Sur la Nam Ou.
Niong Khiaw
Le bateau repart nous laissant avec motos, vélos, bagages sur la berge sablonneuse. Les filles et le cycliste nous aident bien au déchargement. Nous leur indiquons les guesthouses. Il nous reste la grimpette difficile, j’étudie un peu le passage, çà n’a l’air de rien mais pas évidant à négocier. C'est un sentier étroit et bien bombé, juste de quoi poser les roues en ligne droite, un perfide tournant ne facilite pas la montée. Je pense qu’il faudra s’y reprendre à deux fois.
Nous montons les bagages, le vélo. Je reprends un peu des forces, enfourche ma moto et attaque la grimpette. Comme prévu, je n’arrive pas à tourner, je descends de la moto, aidé par Cathy et le cycliste. Nous empêchons l'XR de redescendre dans la pente, mettons la moto en ligne, la selle m’arrive à la poitrine, je regrimpe dessus et m’en sors grâce à la poussette. Un peu plus loin, il faut franchir une buse absente la semaine dernière, quelques cailloux devant pour lever la roue et passer sur l’élan.
Passage de la moto de Cathy de la même façon, nous arrivons trempés de transpiration, l’autre fois c’était par la pluie. Installation au guesthouse, Bambou Paradise, bungalow en dur à 6 euros. Après une bonne douche, nous allons à l’agence locale qui propose le trek des cent cascades, c’est fermé donc pas d’information.
C'est pas le tout mais il faut grimper maintenant.
Il y a un hammam aux herbes et massage, pas cher, thé offert comme souvent, plutôt bien, surtout le hammam.
Le soir nous mangeons avec les deux étudiantes françaises et le cycliste allemand. Il est venu de chez lui jusqu’ici avec son vélo !!! En passant par les pays de l’est, la Russie, la Chine pour finir son périple en Asie du sud-est, c’est la fin de son parcours. Le vélo est en mauvais état, j’espère qu’il n’a pas dit à sa femme qu’il partait juste pour acheter le pain !!! Il a aussi roulé aux USA, Maroc, Namibie en transportant 25 litres d’eau. Nous rencontrons rarement des courageux de cette trempe !!!
Guesthouse.
A+ pat83