.
J16 : Vieng Thong- Phonsavan,Plaine des jarres, env 300 km
Nous partons à 8h00, il fait encore plus froid que d’habitude malgré nos laines polaires, veste moto et Kway, de nombreux kilomètres dans le brouillard humide. Nous roulons presque sans arrêt jusqu’à Muang Kham à 150 kilomètres, ce n’est pas dans nos habitudes, nous sommes plutôt genre « Arrêts Fréquents ».Nous avons hésité à prendre la route du Vietnam jusqu’à Vieng Saï pour les cascades et grottes mais le temps est compté. Nous ne pouvons pas faire une étape de plus. Comme dans tous les voyages, il y a des choix quotidiens à faire, zapper tel ou tel site, une visite de deux heures peut chambouler une étape, faire louper un incontournable, nous décidons souvent sur place en fonction de la météo, de l’heure et du feeling.
Halte restaurant pour une bonne soupe chaude.
En route, en cherchant les nombreux sites archéologiques, nous nous arrêtons à un carrefour, juste derrière l’un des seuls feux tricolores de la région pour chercher notre direction. Le feu passe au rouge et les flics nous tombent dessus, nous baragouinent on ne sait quoi, mais vu le ton ce n’est pas amical.
Cathy est furax et commence à les énerver. Je calme un peu, regarde la liste des infractions écrite en vermicelle, les chiffres eux sont clairs, le policier me montre la ligne des 30.000 kips, trois euros. Je négocie pour n’avoir qu’une moto à payer, nous repartons, bien sûr sans facture. Je suis content de ne pas avoir perdu trop de temps avec des embrouilles. Cathy est toujours furax, mon seul regret est de ne pas avoir photographié la scène et les tarifs des amendes, j'y ai pensé mais pas osé, les flics n’étaient pas du tout avenants.
La plaine des jarres est encore une énigme sur leur provenance, il en reste encore 2500, malgré le pillage et les bombardements intensifs. En effet ce plateau parsemé de collines a servi de zone de largage de bombes, les avions qui n’avaient pas tout vidé sur le Vietnam revenaient ainsi à vide à leurs bases.
Recherche de bombes.
Nous trouvons le site numéro 1, le plus visité. Pas de plan à l’entrée idem sur les autres sites, c’est plutôt incompréhensible ce n’est pas trop compliqué d’en faire un et utile vu la fréquentation, peut-être pour faire travailler les guides locaux. Nous n’en prenons pas, les chemins sont bien marqués, une vue sur presque tout le site.
Pas mal de touristes, essentiellement des asiatiques, qui déambulent autour des récipients qui jonchent le sol. Certaines jarres ont encore leurs couvercles, on pense à une utilisation funéraire ou réserve alimentaire.
Plaine des jarres, site 1.
A 17h00, nous arrivons au site numéro 2. Nous sommes les seuls visiteurs, grimpons dans la colline avec les motos. L’endroit est plus sympa, plus sauvage, les belles jarres sont disséminé dans des pinèdes en haut des collines, vue presque à 360° sur la campagne environnante.
Plaine des jarres, site 2.
Un peu tard pour atteindre un autre site rapidement, nous tentons un raccourci pas le temps d’y arriver par la piste normale, mais c’est un cul de sac, nous revenons au guesthouse à la nuit tombante.
A+ pat83
...... A SUIVRE ..........