RB 18 - COLLIOURE - BARCELONE

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bertrand
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RB 18 - COLLIOURE - BARCELONE

Message par bertrand » lun. oct. 13, 2014 9:29 pm

Bon voilà, on est partis et on est revenus, mais pourquoi donc, bon sang de Trafalgar square….


Avant de repartir bosser et une fois la rentrée effectuée, on a décidé de se barrer sans gosses, rien que nous, un sac léger, sans chaussettes de rechange pour moi et comme je le dis à Môman quand on part que tous les 2 : « Enlève ta culotte, c’est moi qui pilote ».

On a fait comme les vieux, on a mis la pétoire sur la remorque et on a laissé voiture et remorque à Sète chez le beau frère, on a ainsi évité l’autoroute en partie.
Départ de Sète le lundi matin direction Collioure, case 1 du road book.

Et comme dis le proverbe : « Beau temps, belle mer » et non pas beau temps belle mère, ou beau temps belle merde.
Les road book, c’est toujours pareil au début, tu es tellement excité que dans les 3 premiers kilomètres, le temps de reprendre tes esprits, tes repaires et que chacun fasse son trou sur la selle tu jardines. Pour résumer la situation, tu es comme le bobo qui se lance dans le potager de balcon à Paris, pas vraiment performant et pas vraiment bio.  

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Donc à la croix c’était à gauche et plutôt en face en montant, on a filé tout droit comme des cons et le pire c’est que maman d’habitude elle suit, mais là, il est 10h30, on vient de faire les courses pour le vite nique de midi et elle est pas réveillée, à peine maquillée, pas cafeinée, et en vacances, donc en gros si tu lui demandes de suivre quoi que ce soit, elle te répond en baillant avec un « ho, je sais pas moi ».

C’est donc seul que j’ai attaqué le premier bout de piste avec un sac à dos très chargé ou plutôt un fardeau chargé dans mon dos.
La piste monte en lacets sur les hauteurs, y a pas à dire, c’est beau, enfin c’est toujours beau du moment que tu n’es pas devant un écran d’ordinateur en train de baver devant les récits des autres, ou que tu n’as pas un boite mail qui déborde ou un chef qui te harcèle.

Là, les odeurs c’est toi qui les sens, les cailloux qui tapent sur le sabot, c’est toi qui les entends, que la glissouille de la moto c’est toi qui la maitrise, que Môman qui ronfle c’est toi qui l’écoute.
Tu l’emmènes en vacances respirer le grand air et là paf, la décompression est fatale, l’accident bête, Môman elle coince la bulle, c’est plus une femme que j’ai c’est un culbuto sur une selle à qui on aurait fait avaler un boite de tranxen. Pour vous dire,  en vacances je ne lui demande plus l’heure, sa montre est restée sur la table de nuit, pratique quand tu pars en congés avec des avions, des trains ou des bus à prendre.


Arrête tout, descends, il est temps que comme toutes les filles elle aille pisser.

Une fille, cela ne commence pas par profiter du paysage quand on s’arrête, cela commence par chercher un coin pour poser culotte, enfin comme c’est moi qui pilote, voir plus haut pour ceux qui lisent encore avec le doigt sous la ligne, elle n’a pas grand-chose à poser.

Vous vous dîtes, il lui taille un short à sa femme, c’est impressionnant !

En fait, non elle est extra, elle ne se plaint jamais, tu l’arrêtes, elle pisse, s’allonge et fait une sieste, tout le contraire de moi qui bouge tout le temps, elle, elle doit actionner un bouton qui s’intitule : mode vacances.
On fait rien, elle prend un bouquin, elle lit, et, et, et après la première journée où la transition est dure, et que la décompression est terminée, elle suit le road book comme jamais, elle sent quand j’ai un doute et que je ne sais plus si c’est la piste à droite en face à gauche et là j’entends : « Non, la distance est pas bonne, il te manque 300 mètres, vas plus loin ou non, l’embranchement ressemble pas, c’est une sente à droite pas une piste, observes un peu !».

J’ai avec moi un Claude Brasseur pour les anciens, un Jean Claude Cottret pour les plus jeunes, bref un vrai bon copilote né pour la gagne.

Tu lui files une carte et un Gay Pet S, elle t’amène où tu veux. D’ailleurs en parlant de gay, elle va m’y conduire mais c’est pour après.
Alors donc après en gros 45 minutes de roulage, on se pose 2 minutes pour soulager sa vessie.

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Second phénomène après les premiers énoncés. Quand elle va soulager sa vessie, alors que tu es perdu au milieu de nulle part et que depuis 3 heures tu n’as croisé personne, à peine m’a-t-elle quitté (et que son absence me manque déjà) pour vaquer à ses occupations, que voilà  un être humain sorti de nulle part.
Nous, c’est systématique, c’est même devenu un sport entre nous, si bien que quand elle m’entend rigoler, elle sait que quelqu’un arrive.

Et là ?

Ben cela n’a pas raté, à peine est elle parti derrière un buisson que je vois arriver un couple à pied. Je suis mort de rire, elle a compris.
Le couple en question s’arrête et fait 14 fois le tour de la moto, et au bout du second tour seulement demande : « vous partez par la piste ? »
Affirmant que oui, ils ont commencé à nous raconter leur vie, qu’ils faisaient de la moto mais que notre  concept avait l’air sympa, pas trop savoir où aller, ni ce que l’on allait visiter, et comment on trouvait les road book et j’en passe et des meilleures.

Mon bon monsieur, tu suis le road book, tu as une idée globale mais pour le détail, faudra repasser.

Pour sûr que quand tu sors du voyage organisé classique, tu n’es plus un être normal.
Au bout de 20 minutes de discussion, j’ai fait comprendre à ma promise que l’heure tournait et que moi le casse croute au bord de la nationale avec le groupe du club de randonnée pédestre des anciens de chez EDF ce n’est pas mon truc, et que j’adore le vite nique sous un arbre, sans voir personne, à part 2 ou 3 chèvres sauvages et que la sieste est chez moi une institution, tous les jours.
J’adore qu’une fourmi me grimpe sur la jambe quand je bulle entre midi et deux, j’ai l’impression d’avoir gagné au loto.
Alors on a rattrapé le temps perdu, là, mon sac dans mon dos de tout à l’heure s’est transformé en singe.
On enquille de la piste, j’entends les cailloux taper sur le sabot, j’aime ce bruit sourd, les pierres volent de droite de gauche, le pneu derrière qui s’enfonce dans le sol, et le guidon qui vibre entre mes mains, bref le panard.
La piste est magnifique, vue sur la mer à main gauche, c’est bon signe, au milieu des pins on file sud.

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Un couple de bobos, Français dans un J9 qui doit fumer plus qu’une centrale à charbon Chinoise me regarde m’arrêter mettre mes trips à zéro. Le regard en dit long, genre : «  tiens voilà des sagoins en moto cross ».
Eux, sont assis autour d’une table de camping made in China et boivent un thé importé du Sri Lanka, récolté par des enfants de 10 ans payé une misère, mais visiblement leur pratique est la bonne.
Que voulez vous ma bonne dame, de nos jours si tu ne rentres pas dans le moule, tu déranges…
On vieillit, j’avais prévu d’arriver jusqu’à  Estartit, et l’on a finit à Cadaquès à 15h30.
Ca y est Môman est en mode vacances, au complet, à 15h30 quand on rentre dans Cadaquès et que je me gare devant l’hôtel, elle me demande : «  On est déjà arrivé, on ne pousse pas un peu plus loin c’est que 15h30? »

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Ben non, Cadaquès, c’est la ville de Dali, on va aller voir sa cahute, les criques et se détendre la quiche à Portlligat. Son regard me laisse quoi, Môman elle a du décalage horaire, du jet lag, c’est pas possible.
Belle soirée, on mangera dans Cadaquès au resto la Siréna, la sangria est au top, le repas est bien, voilà, ça s’annonce pas si mal.

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Le lendemain, comme elle n’avait pas sa dose hier, je recalcule l’étape, ce soir on dort beaucoup plus sud du côté de Lloret del Mar, c’est magnifique, le château, la plage, la roche, la sangria.
Alors question road book, la journée est moyenne, on traverse une espèce de cochon land, ça pue le porcinnet, les pistes sont pas terribles, elles te permettent de traverser une exploitation de cochon à l’autre, et de finir en presque bord de mer dans des stations balnéaires avec des maisons blanches, des volets fermés, du linge qui sèche aux fenêtres et la guardia civil qui passe 4 par 4 comme dirait Coluche, c’est beau l’Espagne.  
Chance, l’escale du soir est bien mieux.

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Vous savez ce que c’est un souvenir d’enfance ?
Là j’en ai un qui me travaille depuis que je suis passé devant une pastelleria où en vitrine j’ai vu des XUXO. Les xuxo késaquo ?

Le xuxo, me rappelle toute mon enfance, des larmes me montent aux yeux. Le xuxo est une espèce de croissant fourré à la crème pâtissière que l’on fait frire dans l’huile pour le dorer.

Quand j’allais en vacance à l’Escala quand j’étais minot, je mangeais cela assis sur le trottoir avec ma grand-mère devant la boulangerie. C’est ça un souvenir, une sensation qui n’est pas racontable avec des mots.
Ce soir, j’ai laissé passer l’occasion, il y en avait 2 en vitrine, et comme on allait manger, je me suis dit que j’en trouverai d’autres demain. J’en retrouverai à Barcelone, visiblement les meilleurs de toute la Costa Brava, merci Google.

A Barcelone, je les mangerai assis sur le trottoir, et en mordant le premier morceau, c’est un peu comme le type qui dans Amélie Poulain retrouve sa boite de jouets, moi j’ai fermé les yeux, et des moments magiques de gosse me sont remontés. Le bonheur d’être bien est parfois si simple. Coût de l’opération 4 malheureux euros.
Elle a vu que mes yeux n’étaient pas comme d’habitude, pinaise, plus on vieillit, plus on devient sensible.
Enfin pour l’heure, l’étape du lendemain sera longue, on a prévu de finir à Barcelone rien que cela, cela veut dire 230 kms au minimum à enquiller.

Départ de bonne heure, on va se promener du côté de Montseny, la piste est de nouveau très belle, on navigue entre les arbres, il fait beau, la piste est tout ce qu’il a de plus facile, le road book déroule bien puis d’un coup, j’appuie sur le bouton, mais, mais, mais….. ben ça déroule pas.

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Ha, petite pause technique.
Elle prend un livre, lit attend que son pilote de mari commence à mettre à poil la moto.

Pendant le démontage : je glisse un «  J’ai connu une copine comme cela, il y a quelques années, quand je lui appuyai sur le bouton, il ne se passait rien non plus ».
Elle me regarde, sourit, se rappelle qu’elle s’est mariée plutôt avec un bucheron sexuel qu’avec un métro sexuel qui se pommade pour avoir la peau douce. Elle me connaît par cœur et sait que j’ai une mauvaise paire et pas une quinte et que je bluffe comme un arracheur de dents avec ma blague à 3 sous.  
Au bout de 20 minutes, comme je suis un bucheron et que l’effort ne m’effraie pas, je décide, seul, de dire que je vais dérouler le papier à la main avec la molette. J’ai rien dit jusqu’au bout, mais lire un road book sur une piste en le déroulant de la main gauche, on dirait Achille Zavatta qui fait conduire une moto à un singe.  Surtout que le papier qui n’est plus tendu a une furieuse tendance à s’enrouler dans le sens opposé où tu veux qu’il aille.

En route, l’arrivée c’est à Barcelone, pas avant.

Elle plie le livre on part.

On monte, monte et monte encore, on passe de 32°c à 13°c c’est vivifiant, chance il y a un gus qui a inventé la poignée chauffante, merci à lui.
On redescend de la montagne, le mercure reprend ses droits. Le vite nique se fera comme d’hab, sous un arbre à l’ombre, le dessert se fera avec des figues prises sur l’arbre au dessus.

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On est à l’heure espagnole, on bouffe le midi à 15h00 et le soir avant d’avoir récuré le cochon, on n’est guère à la sangria avant 21h00.
Mais avant cela, on va jardiner un peu, depuis que l’on a commencé, question kilomètres on est un peu à côté de la plaque, j’ai beau utiliser comme d’hab le trip du GPS et le compteur de la pétoire, j’ai au bout d’un moment 200 à 300 mètres d’écart.

Et quand je dis qu’on jardine, on jardine sévère oublié le balcon, on est passés au format industriel de jardinage, plus rien ne correspond et on se retrouve sur une piste qui ressemblerait à ce que l’on doit emprunter mais pas trop, on descend en direction d’une carrière sur des dalles parcourues à moitié par un cours d’eau, c’est un peu le aqua parc en 2 roues.

Par miracle, en persévérant un peu, c’est bien la seule partie technique que l’on aura trouvé, tout le reste du road book est parfaitement faisable sans avoir le bagage technique de Desprès.
On arrivera à Barcelone à 19h00, hôtel pas trop loin de la rambla et de la place de Catalunya, histoire de laisser la moto tranquille.

L’hôtel que l’on avait réservé fait partie d’une chaîne d’hôtel gay / hétéro friendly. Alors je ne vous le conseille pas. J’en vois d’ici qui se disent : Mais il est homo ?
Non pas du tout, l’hôtel est idéalement situé,  tu vas où tu veux à pied, piscine sur le toit et spa, c’était des critères de choix pour se relaxer. Le tarif était sensationnel pour un palace.

En gros c’est un hôtel, mais où il faut accepter de déjeuner le matin avec des mecs qui se donnent la main et se caressent la joue. Moi comme je n’ai d’yeux que pour Môman, je m’en cogne.

Le hic ? Ben c’est que nos amis homos font la teuf jusqu’à plus soif. Tous les soirs visiblement et que l’on n’a pas dormi regard à la boîte de nuit qui se tient sur le toit terrasse.
Sinon, à Barcelone, pour ceux qui ne sont jamais allé, foncez à la Sagrada Familia, c’est vraiment à voir, MAIS, achetez vos tickets sur internet, sinon vous ferez 2 heures de queue.

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Après, enfoncez vous dans le Barcelone vieux près de la basilique, vous y trouverez un bar à tapas comme on en fait pas. Et puis si comme nous, vous n’êtes pas trop musées (genre n’allez pas du tout au pueblo de catalunya dans le parc Montjuic, cette chose a été créée pour les croisiéristes) allez voir l’aquarium, c’est un des plus beaux d’Europe.
Alors ma femme a cela de formidable que l’on a prévu 2 jours à Barcelone pour….. Souffler d’un quotidien qui est déjà une course, et on part faire du raid un peu à la va  vite pour boucler le road book en 2 jours et demi au lieu de 4.
Et vous savez ce qu’elle me dit en quittant Barcelone ?

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C’est dommage, j’aurais bien raccourci Barcelone pour faire une demi-journée de road book de plus.
C’est à ce moment là que je me dis que finalement on vieillit pas si mal que cela.
Les cons ça ose tous les cons, c'est même à cela qu'on les reconnait (les tontons flingueurs).
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Re: RB 18 - COLLIOURE - BARCELONE

Message par Africa13 » lun. oct. 13, 2014 10:45 pm

BRAVO :roll:
RESPECT :shock:
EXCELLENT :)
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Re: RB 18 - COLLIOURE - BARCELONE

Message par TiTi » lun. oct. 13, 2014 11:17 pm

bertrand a écrit :...
On a fait comme les vieux, on a mis la pétoire sur la remorque et on a laissé voiture et remorque à Sète chez le beau frère, on a ainsi évité l’autoroute en partie.
...
Possible aussi chez moi... L'occasion de faire un coucou :D
La Cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort coronée
Quand la bise fut venue...
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Re: RB 18 - COLLIOURE - BARCELONE

Message par FleePee » mar. oct. 14, 2014 8:58 am

joli compte rendu, merci de le partager!
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Re: RB 18 - COLLIOURE - BARCELONE

Message par Mimi » mar. oct. 14, 2014 9:29 am

Très chouette parcours fait en avril 2011 avec quelques passages très ravinés où nous avons du faire demi-tour mais j'y retournerais volontiers 8)

Nous avions laissé la remorque + voiture dans un camping avant Collioure et ça nous a évité d'user les tétines de nos Eléfants sur l'autoroute Marseille-Collioure

Et puis à propos, vous les garçons, vous avez la possibilité d'admirer le paysage tout en vous soulageant et souvent vous vous arrêtez là où il n'y a pas le moindre buisson à l'horizon :evil:
Arrêtez d'être égoïstes avec vos compagnes !

Comme je conduis ma moto, c'est moi qui choisi où je m'arrête, non mais !
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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idwan
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Re: RB 18 - COLLIOURE - BARCELONE

Message par idwan » mar. oct. 14, 2014 10:27 am

Chouette, encore une fois.

C'est toujours sympa le coup de la madeleine de Proust :)
une 650 ou mourir !!!
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Re: RB 18 - COLLIOURE - BARCELONE

Message par pat83 » mar. oct. 14, 2014 7:46 pm

Bien, bien j'aime bien le récit et les rimes en " lote " :)

Pour l'amas de laine de Proust, je ne connaissais pas, on en apprend tous les jours.

A+ Pat83
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