Le Maroc vu par Gégé et Mimi

[Mimi]

une fois passé ce petit passage "technique" après le 1er virage,
je vois des gens accourir de loin vers nous pour quémander :
" - cadeaux madame, flouz, stylos"... de façon assez insistante

Nous leur donnons les bonbons qui sont à portée de main
J'ai hésité à sortir des habits de la valise mais vu qu'ils font ça ici à chaque passage de touriste,
portant des t-shirts et pulls de marque, je me dis qu'ils doivent en récolter régulièrement
et que quelque-part, il doit y avoir des gens qui sont encore plus isolés,
ne voient pas passer des trails et 4x4 et qui en auront encore plus besoin

Vous voyez leurs habitations là-bas ?

allez je zoom un max pour que vous voyiez mieux

Il doit s'agir de la tribu nomade des Ayache qui s'installe là aux beaux jours avec leurs troupeaux
en hiver ça doit cailler sévère par là !

La piste a été emportée par des éboulements et un vieux berger court devant nous
pour nous montrer où passer.
Tout se fera sur un beau dévers, sans piste et après le passage du gué,
on continue sur la belle piste large

avec quelques cèdres secs

toujours ces grands espaces...

et derrière nous les sommets enneigés pour nous rappeler qu'il fait froid ici en hiver

Une dernière sacrée grimpette raide nous attend pour sortir de là et les bifaros n'auront aucun souci pour y arriver
J'ai attendu que Gégé ait fini de grimper pour voir comment faire mais comme il n'a pas marqué de temps d'arrêt avant d'y aller, pas le temps de démarrer la caméra
...en 1ère...poum-poum-poum avec le petit dos d'âne qui va bien au sommet et un virage à droite à prendre de suite....

A mon souvenir, je n'ai jamais monté un truc aussi raide et long
Je pense que le poids de la moto + les valises font que ça tracte bien
et puis pas le choix, fallait y arriver si on voulait continuer
Nous n'avons plus jamais revu les 4 autres, j'espère qu'ils auront réussi à s'en sortir....

Suite à une petite erreur de trajet, des marocains nous disent de suivre leur voiture
pour retrouver la bonne piste et nous font traverser un beau passage de gué,
il ne fait que 40-50cms de profond mais le courant est assez fort, là non plus, aucun souci

Nous retrouvons ce qui est censé être une route goudronnée mais la nature a repris ses droits

[Mimi]

Le reste du trajet vers Imilchil sera ponctué de traversée de villages où les enfants arrivent en courant dès qu'ils entendent nos desmos au loin.
On les verra toute la journée sur chaque piste, accourant depuis les champs,
dans chaque village plus ou moins agressifs, certains n'hésitant pas à se coucher en travers de la route,
se relevant au dernier moment, faisant un barrage en se donnant tous la main
Toujours les mêmes cris insistants et souvent agressifs :
"- l'argent, les cadeaux !"
Faut croire que les voyageurs en 4x4 et motos sont leurs sources de revenus essentiels.

Gégé étant devant, passe assez facilement mais moi je prendrais souvent des coups sur les bras ou les valises
Impossible de s'arrêter, on n'en aura jamais assez pour tout le monde et ils sont trop nombreux à rappliquer
parfois 10-20 gamins, tous les 1 ou 2 kms, c'est franchement pénible à la fin

En fait, pour y échapper plus ou moins, il faut passer à vitesse réduite mais bien leur faire comprendre que tu ne t'arrêtera pas
du coup, ils s'écartent au dernier moment....mais c'est vraiment très stressant

Je n'ai pas non plus pu enclencher la caméra pour vous donner une idée de la situation
Etant fixée sur mon crash-bar les boutons de commande étant petits, il faut que je m'arrête, que j'enlève le gant,
que tout en me penchant de côté, j'appuie sur le bouton, vérifie que c'est ok et que je re-démarre ensuite
C'était bien plus facile et rapide avec la fixation sur le guidon mais je vous rappelle qu'elle a explosée lors de ma gamelle,
la caméra a survécu à la chute et au bain de boue c'est déjà un petit miracle

Là aussi, j'ai lu dans certains CR que des fois, ils arrachaient les choses mal fixées sur les motos
Des français rencontrés plus tard nous raconterons qu'ils avaient 3 gamins accrochés
à la roue de secours de leur 4x4 ou d'autres essayant d'ouvrir les portières

Un copain de Dub s'était pris une pierre qui a cassé la bulle de son AT en octobre
Je verrais une grosse pierre passer derrière le dos de Gégé, j'ai donné un gros coup de
gaz pour que le gamin n'ait pas le temps d'en ramasser une autre avant mon passage

Du coup, on ne peut pas non plus s'arrêter pour prendre des photos des magnifiques paysages que nous traversons
Nous attendrons d'être vraiment seuls pour le faire

Vu la quantité de virages, je ne voudrais pas être assise là-dessus, sans compter qu'avec la vitesse
ça doit cailler sévère là-haut

et ce sont toujours les femmes que l'ont voit trimer, porter...

pas pu faire la moindre photo des hommes avachis devant les maisons ou assis au bar

Les derniers 9 kms vers Imilchil sont un plaisir, les routes sont belles, le revêtement pas trop mauvais,
nous laissons nos moteurs s'exprimer et ça fait du bien de se pencher dans les virages

[Mimi]

Arrivés à Imilchil vers 16h, nous cherchons d'abord une station-service parce-qu'au départ nous pensions
continuer vers le Dadès
Il y a un gîte sur le parcours mais je n'ai pas la localisation exacte (1h ou 3h de piste???)
alors finalement sur les conseils du pompiste, nous décidons de nous poser
à l'hôtel "Les jardins d'Imilchil", de souffler un peu et de faire un peu de lessive
comme à chaque fois que nous nous arrêtons pas trop tard

L'hôtel est tout neuf, très confortable et ne coûte que 300 Dirhams en 1/2 pension
De la chambre nous avons une belle vue sur la vallée avec le soleil couchant

Le bar "La Cascade" juste en face et conseillé par notre ami Dub qui est passé par là
quelques jours avant nous est fermé
Mais nous découvrirons par hasard les noms de Dub et de Najia sur le registre de l'hôtel

Le personnel est gentil comme tout, le repas copieux mais je ne sais pas pourquoi je radote
puisque c'était comme ça à chaque fois, dans tous les endroits où nous avons dormi

Petite soirée musicale avec Mohammed le violoniste avec qui nous avons beaucoup discuté

fier et heureux d'avoir le droit de poser devant la moto

Nous avons pris plusieurs photos et allons leur envoyer en espérant qu'elles arrivent à bon port

[AMBROISE]

Superbe CR !!! bravo Mimi et Gégé !!! de bien belles photos également , merçi de nous faire profiter de vos aventures!
@mbroise

[Mimi]

Merci Ambroise

Des fois je me dis que j'en écris beaucoup trop mais je n'arrive pas à faire plus court, je suis trop bavarde
et j'ai envie de partager plein d'anecdotes qui pourraient peut-être utiles à de futurs voyageurs

Vendredi 27 avril- 7ème jour

Au petit matin, nous montons voir le lac Tislit à 8kms au dessus d'Imilchil

pas envie de faire les 20kms juste pour aller voir l'autre lac et revenir.
Nous préférons attaquer de bonne heure la longue piste qui nous attend
et doit nous mener à Boumalne du Dadès en passant le col à 2.900 mètres !

[Mimi]

Suite à une tentative avortée de contournement du 1er lac (la piste était prévue pour des trials
et non des trails, détail qui a son importance, hein Gégé ) nous repartons vers le sud

Si le Cirque du Jaffar était simplement beau dans son écrin de verdure et parsemé de cèdres nus
comme des sculptures plantées
au pied des sommets enneigés, les gorges du Dadès offrent un tout autre spectacle varié et riche en couleurs
La piste qui part d'Agoudal court parfois le long des rivières asséchées qui rendent la navigation assez délicate
parce-que tout se mélange et que la piste d'hier n'est plus celle d'aujourd'hui...

lorsque le goudron s'est arrêté nous avons roulé au creux d'une rivière asséchée pour finalement
passer de l'autre côté et nous faufiler entre deux montagnes

et découvrir ça

Quand nous voyons des décors aussi beaux, nous ne pouvons décemment ne pas nous arrêter
Histoire de vérifier que nous ne rêvons pas, de bien nous imprégner et il faudrait même
avoir le temps de se poser pour tout observer....
Je ne pourrais jamais rouler gaz à fond dans des endroits pareils de peur de rater un truc...

alors tranquillement nous continuons et aimerions bien avoir des yeux derrière la tête
pour en profiter à fond (d'ailleurs je jette souvent un coup d'oeil dans le rétro..)

et mine de rien cette piste grimpe discrètement jusquà nous amener
à 2.892 mètres au col duTizi-n-Ouano

[Mimi]

on se demandait si nos éléfants allaient souffrir de l'altitude...absolument aucun souci
ils ont des poumons en acier, des ventricules en alu

il souffle un vent infernal là-haut, un jeune marocain nous sollicite pour l'aider.
La chaîne de son vélo est cassée mais nous ne pouvons rien faire
Ne sachant pas quand combien de temps il devra attendre pour trouver de l'aide et
n'allant pas dans la même direction que nous Gégé lui donne une orange, une barre de céréales
et un tee-shirt

Cette longue piste ne présente aucune difficulté si ce n'est celle de ne pas se louper dans les virages
à force de rêver auquel cas,on risque de se retrouver beaucoup plus bas et très très vite

La fin de la piste est marquée par un beau passage de gué avant Msemrir
Le tracé direct est bien trop profond (50-60 cms) il y a du courant ainsi que
plein de gros galets ronds qui en tapissent le fond

Des gamins nous attendent pour nous indiquer un passage moins profond (40 cms)
il nous faut longer la rivière pour traverser plus loin
Le bifaro de Gégé dérape et heureusement que les 4 gamins sont là
pour l'aider à le relever parce-qu'avec tous les bagages c'est encore plus lourd un éléfant
Je lui confie le mien pour effectuer le passage (faut bien que quelqu'un fasse les photos non )
Je traverse à pied et j'ai de l'eau jusque sous les genoux (suis pas grande moi )
Mon bifaro n'échappera pas au bain forcé non plus

Après d'âpres négociations en anglais avec le "chef" de la bande, nous leur donnons 40 Dirhams
et continuons notre route
Eux attendrons les prochains "clients" que nous croisons un peu plus loin

Nous voilà donc sur le goudron dans les fameuses gorges du Dadès
avec le rocher appelé la tortue pour la forme qu'il a

La célèbre descente vers Boumalne du Dadès offre des roches rouges sculptées par le temps,
le vent et l'érosion de l'eau absolument uniques

Nous sommes déjà passés par là en 2001 avec nos filles mais n'étions pas allés plus loin
puisqu'en voiture et avions envoyé une carte postale à Phil the bike en lui écrivant
qu'il fallait impérativement qu'on revienne un jour à motos

[Mimi]

le ciel s'est dégagé et toutes ces roches sous le soleil en fin d'après-midi
sont presque irréelles tellement elles sont belles

Je vous remets la carte...
Nous voulons faire étape à Bou-Thrarar en passant par la piste depuis Aït-Youl
mais comme ça n'était pas prévu dès le départ nous n'avons pas les points gps,
ni le descriptif....

Il faut aussi vous préciser qu'à part les villages assez importants, il n'y a pas
de panneau t'annonçant le nom du bled que tu traverse.
Les panneaux sont très rares au Maroc...

Sur notre droite nous voyons un panneau indiquant "Gîte à 17km" et une piste large
qui y mène. Ca doit être ça...

On crapahute dans le fond d'un oued asséché, plein de galets ronds, c'est un peu la galère
surtout pour moi, j'ai du mal à garder le cap, l'éléfant saute d'un endroit à l'autre mais il tient

Vient une montée toujours pleine de gros galets ronds et là j'ai du mal, les roues s'enfoncent, dérapent...
Après 1,5 kms comme ça nous décidons de redescendre, ce sera trop pénible de faire les 17kms
dans ces conditions, nous allons prendre le contournement routier et nous avons bien fait
parce-que ça n'était pas la bonne piste

et on reprend le goudron

[Mimi]

Les 25kms de Boumalne du Dadès à El-Kelaa-des M-Gouna sont une succession de
villages avec beaucoup de circulation, de bruit, d'agitation

Nous serons contents de bifurquer vers la vallée des roses bien plus calme
et toujours aussi lumineuse malgré les nuages qui sont revenus

Cette région est appelée vallée des roses non pour la couleur qu'elle a mais
pour la culture des roses de Damas, très odorantes et dont on fait du savon, de l'eau de rose, des onguents...
Les femmes les ramassent dans leurs jardins avant le lever du soleil
et les apportent à la distillerie de Boumalne
Il faut quatre tonnes de roses pour 1 kg d'extrait

Depuis Boumalne, il souffle un petit vent qui s'infiltre partout,des nuages de sable s'élèvent en ville,
j'ai les yeux qui piquent...et je comprends pourquoi les femmes se protègent avec un voile devant le visage

Nous avions testé ça il y a 10 ans lors d'une tempête de sable dans le désert
et c'est génial. Excellente visibilité mais aucun grain de sable ne passe
J'en mettrai bien un autour de mon casque

Derrière les 2 femmes, le panneau indique l'hôtel qui est devant nous à l'entrée
de Bou-Thrarar. C'est un riad rénové mais il me semble bien trop luxueux, nous ne
sommes pas au Maroc pour cette facette-là, n'avons pas envie d'un hôtel
avec 150 chambres et plein de touristes, nous préferons l'authenticité
Mais nous n'avons pas vu l'auberge indiquée dans le routard alors à force
de discuter avec un des serveurs qui promet qu'il y a des chambres moins chères
Gégé va voir de plus près, ça au moins ça ne coûte rien

[Mimi]

Et c'est un véritable havre de paix qui nous attend
Nous ne sommes qu'une petite dizaine à occuper les lieux, les chambres sont
très simples et il y a plein de détails authentiques mais surtout une terrasse magnifique

Histoire de nous poser un peu , c'est décidé nous passerons deux nuits ici

http://www.tamaloutte.com/

Le tarif a rapidement été négocié à 300 Dirhams en 1/2 pension

Les motos ont le privilège de dormir dans la cour à côté des cuisines
d'où émanent des parfums d'épices en tout genre

Lavabo en poterie berbère, j'adore

tout comme la vaisselle et la cuillère est taillée dans du citronnier
pas très pratique pour manger la soupe mais tellement plus sympa qu'en inox

soirée musicale très sympa

Personnel avenant qui vient s'asseoir à ta table et discuter, poser des questions sur ton pays
sur ton circuit au Maroc
Ils organisent également des randos à pieds avec des mules pour transporter le matériel
Ils connaissent toutes les pistes de la région et nous indiquent comment trouver celle que
nous avons vainement cherchée cet après-midi pour arriver chez eux

[Mimi]

Samedi 28 avril - 8ème jour

Grande hésitation ce matin, balade à pied ou à motos ?
Le ciel est gris et à force d'hésiter, de réfléchir nous décidons de profiter de l'opportunité
qui nous est donnée de rouler sans bagages et quittons l'hôtel vers 10h30
Nous ne prendrons que les affaires de pluie au cas où et un minimum d'outils

Le jebel Sarhro nous attend !
Piste H3 par le Tizi-n' Tazazert jusqu'à Nekob
et ensuite la H2 pour retourner à El Kelaâ des M'Gouna et Bou Thrarar

D'abord on prend la piste jusqu'à Aït Youl, une vraie merveille !
Malgré le ciel gris les couleurs sont superbes

Lorsque nous débouchons sur le goudron après 25kms entre deux maisons
ça ne nous surprend pas de ne pas l'avoir trouvée la veille

Plein d'essence à Boumalne du Dadès et de là, la petite route goudronnée
ressemble à de la tôle ondulée, nous roulons debout pour soulager les vertèbres...
et assez rapidement nous trouvons la piste qui est bosselée de partout
et ça grimpe, ça grimpe...

Un 4x4 croisé nous dira que la descente sur Nekob se fait sans soucis mais que ça tape sur tout le parcours
On y va

[Mimi]

Cette journée sera mémorable pour de multiples raisons
Tout d'abord par l'immensité des montagnes, des rochers noirs uniques qui découpent le paysage,
un spectacle qui ne doit rien au Gran Canyon du colorado

En tout cas, le traverser fait alterner des moments d'étonnements et d'émerveillements devant l'immensité
et de fatigue quand on voit la piste : cassante et dure avec de belles marches qui font que le 4x4
que nous venons de dépasser avance avec beaucoup de peine....
Je préfère de loin être sur ma moto que secouée dans une boîte fermée

Faudra que j'aide Gégé à relever sa moto qui a tapé dans une grosse pierre
et a dérapé dans une épingle

Le point culminant est à 2.712m

De visu c'est géant mais la météo sabote nos photos

Rascal disait avoir mis 3h30 pour faire cette piste
En raison du temps passé à admirer et observer le paysage lors des nombreuses pauses photos,
il nous en faudra 4
Si on retourne au Maroc, c'est sûr on la refera sous un ciel bleu pour vous poster de belles photos

Arrivés dans la vallée nous allons sur Nekob

15h30 à Nekob nous mangerons quelques brochettes trop cuites faites avec de la viande stockée
au soleil dans une bassine en plastique bien surveillée par tout par tout un escadron de mouches
mais comme elles étaient trop cuites (les brochettes pas les mouches) nous ne risquons rien

Il est déjà 16h, je suis crevée après ces 4 heures passées debout sur la moto sur cette piste cassante
J'ai mal aux genoux et aux poignets

Pour le retour qui se finira forcément de nuit vu l'heure tardive, 3 solutions s'offrent à nous :

- Ne sachant absolument pas ce qui nous attend sur la piste H2 (technique ou non ???)
Gégé propose d'abord de retourner à l'hôtel par celle que nous venons de faire
Pas question pour moi, je suis vidée physiquement et si descendre les marches avec mon éléfant
m'est relativement facile, c'est une autre histoire de les monter (pour moi en tout cas),
ça demande plus de force et je suis à la limite du rupture de stock
(du aussi au cumul de fatigue depuis notre départ...couchés tard, levés tôt, pas de pauses....)

- Faire un énorme détour et rentrer par les 250 kms de route

- se lancer sur la H2 et prier pour que ça passe

Après notre pow-wow, nous optons pour la dernière solution même si ça n'est pas très raisonnable
mais c'est la plus courte

J'aurai bien visité l'atelier de fabrication des chaussures et sandales en cuir de Nekob qui n'est pas loin du resto
mais nous avons déjà perdu beaucoup de temps à attendre que le repas soit servi
et ce n'est pas le moment de faire du shopping, il est 16h30 et faut absolument y aller

[xl600]

Ah le Sagho ... En 2007 nous l'avions fait dans l'autre sens ( H3 Sud => Nord) http://maroc2007.mototraildeprovence.or ... -2007.html

Stef

[Chatothierry]

Nous avons fait le Tizi-n' Tazazert, dans l'autre sens, et c'est vrai que la montée est assez physique...
C'est donc une sage décision que tu as prise de ne pas le refaire en étant fatiguée

[Mimi]

Nous avons fait le Tizi-n' Tazazert, dans l'autre sens, et c'est vrai que la montée est assez physique...
C'est donc une sage décision que tu as prise de ne pas le refaire en étant fatiguée

C'est surtout que j'avais trop mal aux genoux pour rouler en étant debout et vu l'état de la piste,
si tu la fais en étant assis, tu te fracasses le dos et le mien est déjà en piteux état...pas la peine d'en rajouter
c'est pas beau de vieillir

Stef apparemment vous avez eu le même ciel couvert que nous ....

j'ai trouvé ces très belles photos sur un blog familial très bien fait
avec de magnifiques photos

http://sites.google.com/site/sibellelat ... bel-saghro

On va bien être obligés d'y retourner pour espérer faire les mêmes photos