Chataîgnes, soleil et fou-rires
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Samedi 02 octobre, matin
Un grand ciel bleu et un beau soleil nous réveillent de bonne heure, quel bonheur
Après avoir pris un bon petit-déjeuner, préparé les sandwichs de midi, rempli les camel-bag et dégonflé les pneus
nous partons vers notre premier objectif à travers les forêts si belles en automne Nous trouvons facilement les pistes autorisées qui figurent sur la carte IGN mais sommes souvent contraints
de rebrousser chemin à cause de barrages posés par les humains
D'entrée on attaque les gros morceaux même pas le temps de s'échauffer qu'il s'agit déjà d'attaquer une descente bien raide, une véritable ancienne voie carrossable. Les grosses pierres sont encore là mais complètement en vrac et en plus elles roulent sous les crampons.
Je m'épate toute seule d'arriver en bas sans tomber, comme tout le monde....
que nous nous retrouvons déjà face à un barrage fait par des gros troncs d'arbres en travers du chemin.
Il s'agit donc de remonter tout ça et il y a quelques marches à franchir
Mon éléfant saute d'une pierre à l'autre, valse de droite à gauche et me ramène tout en haut, saine et sauve,
suivant les traces de la 125 DR de Pitchoune qui vole tel un moustique tout en faisant
le même bruit et l'éléfant de GG qui fait l'ouverture
Compte supprimé ferme la marche pour ramasser en cas de besoin
Ca y est, j'ai déjà perdu 2 litres de flotte mais je ne suis pas la seule
Une autre fois, un papy ardéchois nous attend devant sa maison sachant que nous allons faire demi-tour plus loin
puisque là aussi la piste sera fermée mais par une barrière privée.
Il nous précise que là-haut c'est chez "Le Dany" qu'on ne peut pas passer
mais nous indique un moyen, toujours légal, de contourner.
Une grosse grimpette sur de la terre bien fraîche qui se termine par une voie recouverte de grosses pierres entre deux murets A force de jardiner dans tous les sens, nous finissons par arriver sur une piste large qui nous mène sur la crête Nous filons vers le sud, direction Balazuc où nous ferons une pause pique-nique bien méritée
Vue sur Balazuc Il s'agit d'être à l'heure de notre RDV à Privas, il va falloir laisser les pistes de côté et prendre la superbe petite route (D224)qui passe par Lussas - Darbres - Freyssenet - Privas
Nous aurons un petit 1/4 d'heure de retard et Mouns nous attend déjà avec sa Ténéré presque toute neuve.
Il nous salue en nous annonçant qu'il adore les Cagiva Eléfants, que ça lui rappelle les Paris-Dakar de sa jeunesse
Voilà un homme de goût
Le temps de faire plus ample connaissance, de prendre un café et de nous demander
où il doit nous emmener et hop on y va.
Au départ, il est un peu faussement sceptique à nous emmener sur du technique à cause de Pitchoune et moi.
Nous lui précisons que nous ne sommes pas venues pour faire du purement roulant, que nous nous y ennuyons très vite
et que vu l'échauffement de la matinée, on était prêtes à presque tout
Un grand ciel bleu et un beau soleil nous réveillent de bonne heure, quel bonheur
Après avoir pris un bon petit-déjeuner, préparé les sandwichs de midi, rempli les camel-bag et dégonflé les pneus
nous partons vers notre premier objectif à travers les forêts si belles en automne Nous trouvons facilement les pistes autorisées qui figurent sur la carte IGN mais sommes souvent contraints
de rebrousser chemin à cause de barrages posés par les humains
D'entrée on attaque les gros morceaux même pas le temps de s'échauffer qu'il s'agit déjà d'attaquer une descente bien raide, une véritable ancienne voie carrossable. Les grosses pierres sont encore là mais complètement en vrac et en plus elles roulent sous les crampons.
Je m'épate toute seule d'arriver en bas sans tomber, comme tout le monde....
que nous nous retrouvons déjà face à un barrage fait par des gros troncs d'arbres en travers du chemin.
Il s'agit donc de remonter tout ça et il y a quelques marches à franchir
Mon éléfant saute d'une pierre à l'autre, valse de droite à gauche et me ramène tout en haut, saine et sauve,
suivant les traces de la 125 DR de Pitchoune qui vole tel un moustique tout en faisant
le même bruit et l'éléfant de GG qui fait l'ouverture
Compte supprimé ferme la marche pour ramasser en cas de besoin
Ca y est, j'ai déjà perdu 2 litres de flotte mais je ne suis pas la seule
Une autre fois, un papy ardéchois nous attend devant sa maison sachant que nous allons faire demi-tour plus loin
puisque là aussi la piste sera fermée mais par une barrière privée.
Il nous précise que là-haut c'est chez "Le Dany" qu'on ne peut pas passer
mais nous indique un moyen, toujours légal, de contourner.
Une grosse grimpette sur de la terre bien fraîche qui se termine par une voie recouverte de grosses pierres entre deux murets A force de jardiner dans tous les sens, nous finissons par arriver sur une piste large qui nous mène sur la crête Nous filons vers le sud, direction Balazuc où nous ferons une pause pique-nique bien méritée
Vue sur Balazuc Il s'agit d'être à l'heure de notre RDV à Privas, il va falloir laisser les pistes de côté et prendre la superbe petite route (D224)qui passe par Lussas - Darbres - Freyssenet - Privas
Nous aurons un petit 1/4 d'heure de retard et Mouns nous attend déjà avec sa Ténéré presque toute neuve.
Il nous salue en nous annonçant qu'il adore les Cagiva Eléfants, que ça lui rappelle les Paris-Dakar de sa jeunesse
Voilà un homme de goût
Le temps de faire plus ample connaissance, de prendre un café et de nous demander
où il doit nous emmener et hop on y va.
Au départ, il est un peu faussement sceptique à nous emmener sur du technique à cause de Pitchoune et moi.
Nous lui précisons que nous ne sommes pas venues pour faire du purement roulant, que nous nous y ennuyons très vite
et que vu l'échauffement de la matinée, on était prêtes à presque tout
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Samedi 02 octobre, après-midi
Après avoir quitté Privas avec Mouns en éclaireur sur sa Ténéré et ses pneus route bien usés, nous nous sommes retrouvés dans une descente très raide, ravinée avec de la terre sableuse et des grosses pierres instables.
Ne surtout pas se laisser emporter par la vitesse
Mouns part le premier en version Candeloro mais sans les patins à glace, suivi par Pitchoune qui se laisse embarquer par une pierre et se retrouve par terre.
J'attends un peu avant d'y aller ne connaissant pas l'issue de cette piste
Je descend en 1ère comme il se doit mais c'est tellement raide que je prends quand même de la vitesse...à chaque petit coup de frein, l'arrière glisse sur la terre et les cailloux...j'évite de trop freiner et je fini par les rattraper. Mouns est arrêté au milieu du chemin, Pitchoune est forcée de faire pareil et moi j'ai pas le choix. Si je ne m'arrête pas là maintenant de suite, je leur passe dessus
Une dernière tentative de freinage, la roue arrière part définitivement de travers et je pose l'éléfant contre le côté du chemin qui remonte dans la terre.
Pas de bobo si ce n'est la fixation de l'appareil-photo sur le guidon qui a lâchée et mon apn qui a mangé de la terre
Je démonte tout ça et on continue toujours dans la bonne humeur.
Après quelques recherches de pistes, quelques parties bien techniques et des demi-tours, nous prenons un bout de route et arrivons sur une chouette piste très sableuse qui monte au dessus de Gilhac et Bruzac.
Au moindre coup de gaz la roue part de travers, j'y prends goût et on grimpe jusqu'en haut en passant des petites marches.
Le petit DR manque un peu de puissance dans ces grands dénivelés mais Pitchoune sait comment s'y prendre et y arrive très bien toute seule.
Les garçons assurent comme des chefs (ils m'énervent)
La dernière partie nous attend avec virolos et marches, je m'accroche au guidon en espérant ne surtout pas m'arrêter en cours de route
On savoure le panorama et on reprend nos esprits Mouns nous annonce qu'il ne connait pas trop l'état de la descente de l'autre côté puisqu'il y a eu de gros orages depuis sa dernière virée en VTT...
et effectivement, elle est toute ravinée et sans crampons on dévie très vite de la trajectoire Une petite pause chocolat et abricots secs pour recharger nos batteries et nous voilà repartis pour une piste large dans la vallée de l'Eyrieux où l'on peut ouvrir les gaz et on s'offre une petite bourre jusqu'au retour sur la route.
Tout au long de la journée nous avons croisé des chasseurs, des promeneurs et il n'y a jamais eu la moindre hostilité, ça fait un bien fou
Il est 19h00, nous quittons Mouns à la Voulte-sur-Rhône afin de retourner sur Aubenas par Privas et le col de l'Escrinet.
Le mercure annonce 12 petits degrés et c'est très rafraîchissant surtout quand on a le dos bien trempé....Le ciel est très chargé au loin...n'ayant pas trop envie de prendre une douche froide je me régale dans la descente et décide de ne plus m'arrêter avant l'arrivée.
Tout le monde connait la route, tout va bien.
Nous arrivons à Aubenas à 20h15, un peu courbaturés mais tellement heureux de cette belle journée
Le soir même après le repas et l'excellente quiche ramenée par Pitchoune dans son top-case, nous ressortons les cartes IGN pour planifier le chemin du retour mais on nous annonce de la pluie pour le lendemain....
Après avoir quitté Privas avec Mouns en éclaireur sur sa Ténéré et ses pneus route bien usés, nous nous sommes retrouvés dans une descente très raide, ravinée avec de la terre sableuse et des grosses pierres instables.
Ne surtout pas se laisser emporter par la vitesse
Mouns part le premier en version Candeloro mais sans les patins à glace, suivi par Pitchoune qui se laisse embarquer par une pierre et se retrouve par terre.
J'attends un peu avant d'y aller ne connaissant pas l'issue de cette piste
Je descend en 1ère comme il se doit mais c'est tellement raide que je prends quand même de la vitesse...à chaque petit coup de frein, l'arrière glisse sur la terre et les cailloux...j'évite de trop freiner et je fini par les rattraper. Mouns est arrêté au milieu du chemin, Pitchoune est forcée de faire pareil et moi j'ai pas le choix. Si je ne m'arrête pas là maintenant de suite, je leur passe dessus
Une dernière tentative de freinage, la roue arrière part définitivement de travers et je pose l'éléfant contre le côté du chemin qui remonte dans la terre.
Pas de bobo si ce n'est la fixation de l'appareil-photo sur le guidon qui a lâchée et mon apn qui a mangé de la terre
Je démonte tout ça et on continue toujours dans la bonne humeur.
Après quelques recherches de pistes, quelques parties bien techniques et des demi-tours, nous prenons un bout de route et arrivons sur une chouette piste très sableuse qui monte au dessus de Gilhac et Bruzac.
Au moindre coup de gaz la roue part de travers, j'y prends goût et on grimpe jusqu'en haut en passant des petites marches.
Le petit DR manque un peu de puissance dans ces grands dénivelés mais Pitchoune sait comment s'y prendre et y arrive très bien toute seule.
Les garçons assurent comme des chefs (ils m'énervent)
La dernière partie nous attend avec virolos et marches, je m'accroche au guidon en espérant ne surtout pas m'arrêter en cours de route
On savoure le panorama et on reprend nos esprits Mouns nous annonce qu'il ne connait pas trop l'état de la descente de l'autre côté puisqu'il y a eu de gros orages depuis sa dernière virée en VTT...
et effectivement, elle est toute ravinée et sans crampons on dévie très vite de la trajectoire Une petite pause chocolat et abricots secs pour recharger nos batteries et nous voilà repartis pour une piste large dans la vallée de l'Eyrieux où l'on peut ouvrir les gaz et on s'offre une petite bourre jusqu'au retour sur la route.
Tout au long de la journée nous avons croisé des chasseurs, des promeneurs et il n'y a jamais eu la moindre hostilité, ça fait un bien fou
Il est 19h00, nous quittons Mouns à la Voulte-sur-Rhône afin de retourner sur Aubenas par Privas et le col de l'Escrinet.
Le mercure annonce 12 petits degrés et c'est très rafraîchissant surtout quand on a le dos bien trempé....Le ciel est très chargé au loin...n'ayant pas trop envie de prendre une douche froide je me régale dans la descente et décide de ne plus m'arrêter avant l'arrivée.
Tout le monde connait la route, tout va bien.
Nous arrivons à Aubenas à 20h15, un peu courbaturés mais tellement heureux de cette belle journée
Le soir même après le repas et l'excellente quiche ramenée par Pitchoune dans son top-case, nous ressortons les cartes IGN pour planifier le chemin du retour mais on nous annonce de la pluie pour le lendemain....
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Dimanche 03 octobre
C'est la Saint-Gérard et il va être à la fête aujourd'hui
Lorsque je sors à 6h15, le ciel est très chargé, ça n'annonce rien de bon pour la journée...
Tout le monde dort encore, j'en profite pour m'éclipser discrètement à pied, descendre au village, déambuler dans les belles ruelles désertes d'Aubenas pour aller acheter le pain et les croissants frais.
Le soleil se lève timidement à l'horizon...
Après le petit-déjeuner, nous chargeons les motos, rangeons la maison, préparons les sandwichs pour midi que je prends bien soin d'emballer puisqu'ils voyageront dans mon top-case. Cette précision a son importance pour plus tard
Après une vingtaine de bornes sur la N102, Gégé trouve assez rapidement la piste qu'il avait repéré la veille sur la carte.
Confiants, on le suit sur une petite distance avant d'être coincés là : La Gégéïte a encore frappée et nous piquons un fou-rire.
Pitchoune ne se laisse pas démonter et va faire une inspection pédestre. Elle revient en nous disant que de l'autre côté, le chemin continue
Puisque c'est comme ça, on y va
On s'assied sur nos motos (pas possible de passer debouts), on baisse la tête, on rentre les bras et voilà...quelques ronces et broussailles plus loin, on y est sur le bon chemin.
Mais voilà que nous nous retrouvons coincés par une barrière, GG nous affirme que la bonne piste c'était celle qui partait à gauche. Demi-tour, on descend et hop, coincés dans une clairière.
Re-demi-tour (ça ne sera que le 15ème du week-end ) tout le monde se marre, on a l'habitude et subitement Pitchoune décrète qu'une piste part sur la droite.
Effectivement, on avance bien sur 1 km avant de constater qu'elle nous a fait une crise de Gégéïte aïgue. Impossible de continuer. Demi-tour toujours tout sourire Je suis trempée de sueur et troque ma veste de moto contre mon gilet et t-shirt d'enduro.
Pas envie non plus de déchirer ma veste en passant parmi toutes ces ronces et branchages qui traînent....
On retourne à la case départ et on croise des chasseurs qui descendent de la montagne en 4x4, ça doit être par là...
Et c'est exactement ça Evidemment ça ne se voit pas sur la photo, mais la montée fut bien raide, sur de la caillasse.
Ca secouait tellement que j'ai dû m'arrêter pour démonter mon appareil-photo qui menaçait de se barrer A partir de là et pour une bonne partie de la journée, nous roulerons sur la crête avec au loin la vallée du Rhône Il est presque 13h, on décide de faire une pause. J'ouvre mon top-case pour sortir les sandwichs. A ma grande surprise, ils ne sont plus emballés et lorsque je les ouvre, il n'y a plus de jambon dedans, ni de cornichons
En fait, ils ont été tellement secoués qu'ils ont été pulvérisés dans le top-case
Il y en a partout et pour couronner le tout, la fixation de mon appareil-photo est allée se planter dans le reste du cake aux carottes, tout comme la clé de 17
On essaie de reconstituer tout ça et on mange quand même, ça creuse les balades en TT C'est par là qu'on est venus....et les pistes désertes sur presque 20-25 kms c'est le top
C'est la Saint-Gérard et il va être à la fête aujourd'hui
Lorsque je sors à 6h15, le ciel est très chargé, ça n'annonce rien de bon pour la journée...
Tout le monde dort encore, j'en profite pour m'éclipser discrètement à pied, descendre au village, déambuler dans les belles ruelles désertes d'Aubenas pour aller acheter le pain et les croissants frais.
Le soleil se lève timidement à l'horizon...
Après le petit-déjeuner, nous chargeons les motos, rangeons la maison, préparons les sandwichs pour midi que je prends bien soin d'emballer puisqu'ils voyageront dans mon top-case. Cette précision a son importance pour plus tard
Après une vingtaine de bornes sur la N102, Gégé trouve assez rapidement la piste qu'il avait repéré la veille sur la carte.
Confiants, on le suit sur une petite distance avant d'être coincés là : La Gégéïte a encore frappée et nous piquons un fou-rire.
Pitchoune ne se laisse pas démonter et va faire une inspection pédestre. Elle revient en nous disant que de l'autre côté, le chemin continue
Puisque c'est comme ça, on y va
On s'assied sur nos motos (pas possible de passer debouts), on baisse la tête, on rentre les bras et voilà...quelques ronces et broussailles plus loin, on y est sur le bon chemin.
Mais voilà que nous nous retrouvons coincés par une barrière, GG nous affirme que la bonne piste c'était celle qui partait à gauche. Demi-tour, on descend et hop, coincés dans une clairière.
Re-demi-tour (ça ne sera que le 15ème du week-end ) tout le monde se marre, on a l'habitude et subitement Pitchoune décrète qu'une piste part sur la droite.
Effectivement, on avance bien sur 1 km avant de constater qu'elle nous a fait une crise de Gégéïte aïgue. Impossible de continuer. Demi-tour toujours tout sourire Je suis trempée de sueur et troque ma veste de moto contre mon gilet et t-shirt d'enduro.
Pas envie non plus de déchirer ma veste en passant parmi toutes ces ronces et branchages qui traînent....
On retourne à la case départ et on croise des chasseurs qui descendent de la montagne en 4x4, ça doit être par là...
Et c'est exactement ça Evidemment ça ne se voit pas sur la photo, mais la montée fut bien raide, sur de la caillasse.
Ca secouait tellement que j'ai dû m'arrêter pour démonter mon appareil-photo qui menaçait de se barrer A partir de là et pour une bonne partie de la journée, nous roulerons sur la crête avec au loin la vallée du Rhône Il est presque 13h, on décide de faire une pause. J'ouvre mon top-case pour sortir les sandwichs. A ma grande surprise, ils ne sont plus emballés et lorsque je les ouvre, il n'y a plus de jambon dedans, ni de cornichons
En fait, ils ont été tellement secoués qu'ils ont été pulvérisés dans le top-case
Il y en a partout et pour couronner le tout, la fixation de mon appareil-photo est allée se planter dans le reste du cake aux carottes, tout comme la clé de 17
On essaie de reconstituer tout ça et on mange quand même, ça creuse les balades en TT C'est par là qu'on est venus....et les pistes désertes sur presque 20-25 kms c'est le top
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Nous ferions bien une petite sieste mais nous n'avons pas beaucoup avancé depuis ce matin et il nous reste de la distance à parcourir.
Pour la digestion, nous descendons par là, très raide et plein de caillasses...je vais finir par y prendre goût et ça remonte de l'autre côté...des vraies montagnes russes Nous avons bien dû faire 20-25 kms de pistes non stop avant de retourner dans la civilisation. Nous nous offrons d'excellentes glaces dans la ville de Bidon (si, si ça existe) et reprenons les petites routes. Cette fois-ci c'est moi qui ouvre la route. Je veux montrer aux garçons par où nous sommes passées vendredi pour monter, c'était trop beau
Petite pause aux cascades du Sautadet pour les montrer à Gégé qui ne les connaissaient pas.
Dans la région d'Uzès, ça pullule de pistes autorisées. C'est par là que nous avons participé à notre première course d'enduro avec Gégé en 2005
Nous découvrons au hasard d'une belle route viroleuse, une piste qui part dans la forêt avec un panneau de limitation à 30km/h et on y va. Ca nous mènera forcément quelque-part Un peu plus loin, nous débouchons dans un très beau petit village.
Sur ma carte Michelin au 1/160 000 je vois une piste tracée, le GPS de Compte supprimé semble la repérer aussi. Nous prenons un chemin qui se termine très vite en cul de sac. Le paysan qui habite la maison d'en bas, nous attend (ce sera notre dernier demi-tour)et nous demande où nous voulons aller.
Il nous indique une piste carrossable, si si il insiste même les quads passent par là.
Je suis déçue quand il nous précise qu'elle ne fait que 2,5 kms avant de déboucher sur la route d'Uzès.
Ce paysan-là devrait être nommé d'office ministre de l'écologie, tient
Nous la trouvons facilement cette piste et c'est vraiment la cerise sur le gâteau pour ce week-end. Elle est tellement raide et garnie de grosses pierres, que chacun d'entre nous s'accroche comme il peut au guidon en priant que celui de devant ne s'arrête surtout pas
Mais qu'est ce que c'est long 2,5 kms dans ces conditions
Nous arrivons tous en haut, sains et saufs mais lessivés. Je n'ai plus de bras De là, nous n'avons plus le choix, il est déjà 18h45 et nous décidons de rentrer afin d'arriver avant la tombée de la nuit.
Ce week-end fut parfait en tous points. Pas la moindre goutte de pluie, rien que de la bonne humeur et des potes formidables
Merci Pitchoune et Compte supprimé. Vivement la prochaine
PS: et encore merci à Mouns pour sa disponibilité et gentillesse
Pour la digestion, nous descendons par là, très raide et plein de caillasses...je vais finir par y prendre goût et ça remonte de l'autre côté...des vraies montagnes russes Nous avons bien dû faire 20-25 kms de pistes non stop avant de retourner dans la civilisation. Nous nous offrons d'excellentes glaces dans la ville de Bidon (si, si ça existe) et reprenons les petites routes. Cette fois-ci c'est moi qui ouvre la route. Je veux montrer aux garçons par où nous sommes passées vendredi pour monter, c'était trop beau
Petite pause aux cascades du Sautadet pour les montrer à Gégé qui ne les connaissaient pas.
Dans la région d'Uzès, ça pullule de pistes autorisées. C'est par là que nous avons participé à notre première course d'enduro avec Gégé en 2005
Nous découvrons au hasard d'une belle route viroleuse, une piste qui part dans la forêt avec un panneau de limitation à 30km/h et on y va. Ca nous mènera forcément quelque-part Un peu plus loin, nous débouchons dans un très beau petit village.
Sur ma carte Michelin au 1/160 000 je vois une piste tracée, le GPS de Compte supprimé semble la repérer aussi. Nous prenons un chemin qui se termine très vite en cul de sac. Le paysan qui habite la maison d'en bas, nous attend (ce sera notre dernier demi-tour)et nous demande où nous voulons aller.
Il nous indique une piste carrossable, si si il insiste même les quads passent par là.
Je suis déçue quand il nous précise qu'elle ne fait que 2,5 kms avant de déboucher sur la route d'Uzès.
Ce paysan-là devrait être nommé d'office ministre de l'écologie, tient
Nous la trouvons facilement cette piste et c'est vraiment la cerise sur le gâteau pour ce week-end. Elle est tellement raide et garnie de grosses pierres, que chacun d'entre nous s'accroche comme il peut au guidon en priant que celui de devant ne s'arrête surtout pas
Mais qu'est ce que c'est long 2,5 kms dans ces conditions
Nous arrivons tous en haut, sains et saufs mais lessivés. Je n'ai plus de bras De là, nous n'avons plus le choix, il est déjà 18h45 et nous décidons de rentrer afin d'arriver avant la tombée de la nuit.
Ce week-end fut parfait en tous points. Pas la moindre goutte de pluie, rien que de la bonne humeur et des potes formidables
Merci Pitchoune et Compte supprimé. Vivement la prochaine
PS: et encore merci à Mouns pour sa disponibilité et gentillesse
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
- Misty
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- Département : 06-Alpes-Maritimes
Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Bravo ... y avait de quoi baigner un éléphant dans vos ornières
"Un individu conscient et debout est plus dangereux pour le pouvoir que dix mille individus endormis et soumis" Gandhi
気 合
気 合
Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
J'aurai bien aimé être là le dimanche.
Je crois que je suis décidé pour adapter au mieux la Ténéré pour usage orienté plus TT:
Pneus crampons (ça glissait trop samedi...)
Sabot alu
Ressorts de fourche plus durs
et quelques bidouilles en plus.
Pour la route, je vais me chercher une bonne occas pas chère
Je crois que je suis décidé pour adapter au mieux la Ténéré pour usage orienté plus TT:
Pneus crampons (ça glissait trop samedi...)
Sabot alu
Ressorts de fourche plus durs
et quelques bidouilles en plus.
Pour la route, je vais me chercher une bonne occas pas chère
-
- le calu
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Pour ce genre de TT, la moto de Pitchoune devait etre la mieux adaptee.
A+ pat83
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- pierrejean
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Super CR .........halala l'Ardèche pays de mes ancêtre que c'est beau
S'il fallait tenir compte des services rendus à la science, la grenouille occuperait la première place.
Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Commentaire supprimé
- AMBROISE
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Beau CR !! belles photos !! on a l'impression d'être là avec vous !..............................la transpiration en moins !!
@mbroise
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Mieux vaut tard que jamais, ça y est ci-jointe enfin la vidéo de notre sortie
Désolée ça n'est pas fait dans les règles de l'art mais l'un ou l'autre administrateur va bien régler ça
Samedi matin avec Pitchoune, Compte supprimé, Gg et moi
Samedi après-midi avec Mouns en plus
Dimanche sans vidéo sur le retour
Afin de protéger un tant soit peu mon apn, je ne le fixais pas dans les parties les plus techniques et quand bien même
il a souffert des méchantes secousses (désolée pour les images qui bougent un peu de temps en temps mais non je n'ai pas encore la maladie de Parkinson, ça secouait vraiment)
Je ne l'ai pas fixé sur la moto le dimanche, ça bougeait trop au début et ensuite j'ai perdu une petite vis de la fixation du support
A améliorer donc
Par conséquent, pas de film de cette magnifique journée mais de superbes images et souvenirs gravés à jamais dans notre disque dur à nous
http://www.youtube.com/watch?v=2EaiPvrihck
C'est quand qu'on y retourne
Désolée ça n'est pas fait dans les règles de l'art mais l'un ou l'autre administrateur va bien régler ça
Samedi matin avec Pitchoune, Compte supprimé, Gg et moi
Samedi après-midi avec Mouns en plus
Dimanche sans vidéo sur le retour
Afin de protéger un tant soit peu mon apn, je ne le fixais pas dans les parties les plus techniques et quand bien même
il a souffert des méchantes secousses (désolée pour les images qui bougent un peu de temps en temps mais non je n'ai pas encore la maladie de Parkinson, ça secouait vraiment)
Je ne l'ai pas fixé sur la moto le dimanche, ça bougeait trop au début et ensuite j'ai perdu une petite vis de la fixation du support
A améliorer donc
Par conséquent, pas de film de cette magnifique journée mais de superbes images et souvenirs gravés à jamais dans notre disque dur à nous
http://www.youtube.com/watch?v=2EaiPvrihck
C'est quand qu'on y retourne
Modifié en dernier par Mimi le dim. nov. 07, 2010 8:28 pm, modifié 1 fois.
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
- AMBROISE
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
m'étonne pas que ça secouait...........vu l'état de certaines pistes !!!
Vous avez dû vous régaler !!
@mbroise
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Trés sympa ta vidéo, ça me rappelle un bon souvenir de balade.
Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Commentaire supprimé
- Pitchoune
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Re: Chataîgnes, soleil et fou-rires
Génial Mimi, super vidéo, que de bons souvenirs qui reviennent.
ça change des vidéos du club vermeille, nous nos sorties, elles secouent
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"Dans la vie, rien n'est à craindre, tout est à comprendre." Marie Curie